Cette publication est dédiée à la présentation de quelques photos aériennes à une même échelle de plusieurs exemples de parcs d’attractions très « urbains ». Cette juxtaposition comparative permet de montrer la manière dont ces différents parcs s’insèrent dans le tissu urbain et la surface qu’ils occupent selon leur morphologie.
Bien éloignés de l’image du parc à thème posé avec son grand parking à côté d’une voie rapide, ces parcs d’attractions urbains sont une véritable expérience urbaine proposant commerces, restaurants, espaces paysagers et grands évènements en plus des attractions à proprement parler.
Ils sont souvent accessibles en vélo ou en transport en commun et leur système de tarification permet parfois (cas du pay-per-ride) une visite plus économique, plus courte (sur une simple soirée par exemple) et plus pratique pour les familles (les grands parents accompagnant leur petits enfants ne paient que pour les entrées et les glaces, pas pour les attractions qu’ils ne font pas !).
Souvent anciens, ces parcs ont également une véritable vocation patrimoniale et historiques.
Embarquement !
Tivoli Gardens – Copenhague
Entre la gare et la mairie, on ne peut pas faire plus central. Principal lieu de visite de la capitale danoise. Ce petit parc est un enchantement pour les yeux, surtout la nuit. Très nombreux évènements, concerts et on y trouve parmi les meilleurs restaurants de la ville. Véritable musée du loisir quand on sait que ce parc contient le plus vieux rollercoaster d’Europe encore en fonctionnement (Rutschebahnen – 1914)
Galveston Island Historic Pleasure Pier – Texas
Sur un ponton ravagé à deux reprises par les ouragans du golfe du Mexique, ce parc rouvert en 2012 est un parfait exemple du « pleasure pier », longue jetée de promenade et de divertissement très en vogue au 19e siècle, notamment en Angleterre (Brighton, Blackpool, …).
Coney Island – New York City
Le parc d’attraction qui a inspiré Rem Koolhaas dans sa vision de “New York Delire”. Début 20e ce n’est pas un parc mais au moins trois (Dreamland, Steeplechase Park, Luna Park,…) plus une foule d’attractions autonomes. Le rollercoaser « Cyclone » ouvert en 1927 est toujours bien vivant et classé aux monuments historiques. Après une histoire mouvementée, le site du Luna Park est aujourd’hui en partie développé par la société Zamperla, fabricant italien de manèges. D’autres attractions sont exploitées de manière indépendantes.
Laqua / Tokyo Dome City – Tokyo
Gros complexe de loisirs de l’hyper-centre de Tokyo, à côté de la grande salle de 55 000 places du Tokyo Dôme, ce parc offre de nombreuses attractions dont Thunder Dolphin, un rollercoaster haut de 80 m qui chemine parfois sur le toit des immeubles.
Vidampark – Budapest (disparu)
Fermé en 2013, ce « Parc de la Joie » (traduction du nom) proposait plusieurs attractions dont un des plus vieux rollercoaster d’Europe, a laissé sa place à l’extension du zoo de Budapest.
Monte Igueldo – San Sebastian
Ce tout petit parc d’attraction / hôtel (aujourd’hui de la chaine Mercure) offre un des plus beaux points de vue sur la baie de San Sebastian. On y trouve « Montana Suiza » un petit rollercoaster de 1928, atypique par deux aspects : un préposé au freinage est embarqué sur le train. La structure du parcours est en béton.
Kennywood – Pittsburgh
Parfait exemple des « trolley-parks » ces lieux de divertissement créés par les opérateurs de lignes de transport en commun des grandes villes au niveau des terminus pour favoriser un usage dominical en profitant de terrains alors abondants et peu onéreux, Kennywood est aujourd’hui un des parcs d’attraction des plus intéressants de Pennsylvanie.